Bonjour à tous !
Je reviens vers vous pour vous parler du cartable numérique que Papako m’a envoyé il y a quelques semaines !
(photo de l’école, le mien est blanc avec un autocollant papako dessus !)
Je me suis laissé séduire par le cartable pour avoir en une seule petite machine toute la logithèque des consoles que j’aime, les jeux que j’ai déjà faits comme de nombreux titres que j’ai toujours voulu faire, sur des machines que je n’ai jamais possédées. La possibilité d’emmener ça partout me ravit.
Je ne suis pas très familier avec les émulateurs, à chaque fois que j’en utilise pour tester ça plante. Mais je me suis dit que l’on pouvait avoir confiance en la maîtrise de Papako. C’est une école de renom diable ! Sa vidéo de présentation qui montre de nombreux jeux disponibles et un joli menu qui permet de mettre des titres en favoris m’a convaincue.
J’ai reçu la console plutôt rapidement, après que Papako en ait soigné le contenu. J’ai pu bénéficier d’un espace de stockage plus important que celui annoncé et Papako a eu la gentillesse d’intégrer des jeux que je lui avais demandé.
L’ensemble se compose du boitier, d’une prise secteur, d’une manette Dual Analog4 de marque Thrustmaster avec toutes les caractéristiques d’une “xbox 360”. Je ne sais plus s’il y avait un câble HDMI avec (j’en ai plein ici), mais j’imagine que oui.
(image issue des notices dispos dans la rubrique “screenshots”)
Première observation : il n’y a pas de bouton “on/off” sur le boitier, qu’il faut relier directement au secteur pour qu’il s’allume et que l’interface se lance. Cela me désarçonne un peu car on ne maîtrise pas directement l’allumage de la machine. Mais c’est surtout pour l’éteindre où il faut passer par le menu système pour opérer. C’est peut-être habituel pour bon nombre d’entre-vous, mais je reste d’une génération de joueur où les machines rétro avaient toutes ce bouton “on-off” pour fonctionner. Eteindre le boitier ressemble à une interface PS3 (“éteindre le système”), mais juste brancher le boitier au secteur pour qu’il se lance, je ne m’y fais toujours pas ! 
L’interface se lance directement sur les réjouissances : celle des jeux (via recalbox).
Avant de parler de ça, j’avoue que j’étais un peu perdu dans les autres menus, ceux du système (Kodi), auxquels on accède en appuyant sur une touche. J’ai farfouillé les menus systèmes, complets, qui permettent de gérer des médias vidéo, musique et autres.
Revenons au menu des jeux. On y retrouve des chaînes correspondant aux différentes consoles. Les bien connues de chez Nintendo, SEGA, NEC, SNK, Atari comme les plus obscures. J’ai été bien content d’y trouver tous les jeux Atari 2600, des jeux Neo Geo, WonderSwan, Game&Watch… la liste est longue !
Dans la chaîne de chaque console, la liste est à gauche et à droite un visuel (souvent Screen bien senti, jaquette et titre) permet de reconnaître les titres facilement.
Les visuels de droite sont plus comme ça en fait :
Ma première expérience a bien sûr été d’aller tester quelques secondes un maximum de jeux (cela m’a pris deux-trois jours) pour voir ce qui marchait. Ce n’est pas encore ça pour la Nintendo 64 avec de nombreux jeux qui ne sont pas correctement émulés, mais ce n’est pas trop grave au regard de TOUT ce qui qui fonctionne ! Le premier jeu que j’ai fait un peu plus longuement d’ailleurs c’est Earthworm Jim 3D, qui sans également les deux premiers épisodes, n’est pas aussi mauvais qu’on le laisse entendre !

Je me suis donc replongé dans la NES, pour tester tous ces titres que je n’avais jamais faits, que j’avais vu enfant dans les magazines. J’ai coché nombre d’entre eux pour les ajouter dans “mes favoris”, une section à part depuis le menu, ou une façon de les mettre en haut de la liste de chaque console.
La manette est parfaite pour les jeux 3D. Pour les jeux 2D, c’est plus délicat dans le sens où la croix directionnelle de cette manette est très dure. Je ne sais pas si elle s’adoucira avec le temps, mais j’ai préféré utiliser le stick la plupart du temps, avec les inconvénients sur certains jeux où les directions peuvent se mélanger. Certains jeux 2D où l’on évolue en 3D isométrique passent très bien avec le stick !
Quatre ports USB dans le boitier, donc la possibilité de jouer jusqu’à quatre, moyennant de nouvelles manettes USB.
Il est possible d’ajouter des filtres visuels sur les jeux en appuyant sur les gâchettes mais j’ai essayé de ne pas trop modifier les sources. Il est également possible de prendre des screenshots (en appuyant sur une gachette et le bouton Start (je crois). Ces screenshots se retrouvent dans la chaine “screenshot”, là où se trouve d’ailleurs les notices des différentes configurations de manettes par consoles. Problème : quand je passe d’un screenshot à l’autre le menu screenshot se reloade. C’est un petit bug que nous n’avons pas pu résoudre avec Papako.
Comme il n’est pas possible d’enlever la carte SD pour récupérer ce qu’il y a dessus, il faut passer par l’ethernet. Il est en effet possible de récupérer ces screenshots (ou d’ajouter/enlever des jeux) en utilisant le port ethernet du boitier, alors repérable sous Mac (je suis sous Mac) dans les appareils connectés. C’est comme ça que je peux vous partager les screen que j’ai faits en jeu.
Ma grosse découverte sur NES : l’excellent Little Samson !
Pour sortir d’un jeu il faut appuyer sur le bouton START + appuyer sur le stick droit (c’est indiqué dans la notice, mais je ne l’avais pas lu et ça m’a fait de belle frayeurs au début !)
Les sauvegardes que l’on a fait dans le jeu ou qui se faites automatiquement se gardent en mémoire, il suffit de les reprendre dans les jeux où c’est conçu comme ça. Il n’y a pas de fonction de relance là où on s’était arrêté à l’image près comme on a pu l’avoir sur Wii U par exemple.
Une fois passé le temps d’adaptation avec les menus, il ne reste plus qu’à jouer ! Je peux enfin découvrir des titres marquants de la Super Nintendo ou la PlayStation (qui marche très bien) que j’avais loupés !
Conclusions 
Il a fallut que je me familiarise avec les menus pour naviguer correctement (touches valider/sortir, menus système/jeux). La gestion des données (jeux, screens) se fait en ethernet et non par carte SD (coincée dans le boitier). On branche au secteur pour allumer, on passe par le menu système pour éteindre. Une gymnastique à prendre.
Des milliers de jeux, jouables à 98% (seule la N64 avait un peu de la peine ici). Classés par consoles, les favoris mis en avant par console ou dans une chaîne favoris. Les sauvegardes se conservent dans les jeux où l’on a pris la peine de sauvegarder ou dans ceux où elle s’est faite automatiquement.
Bémol sur la croix directionnelle trop dure ou pas encore bien rodée pour la 2D. Je joue au stick la plupart du temps. Je verrai si je prends une autre manette USB pour jouer à deux ou mieux en solo.
Je suis donc plutôt satisfait de ce petit boitier que je vais pouvoir emmener partout pour faire la bonne centaine de jeux qui m’intéressent au premier plan !
Merci à Papako pour ce cartable numérique qui va me permettre de réviser toute l’année !! 